Saturday, November 24, 2012

''Qui sème l'austerité, récolte les fascisme'' débat, 1er décembre


L'Initiative de solidarité avec la Grèce qui résiste en collaboration avec Comités Action contre l'austérité en Europe, l'Association Culturelle Joseph Jacquemotte et ZinTV vous invite à une soirée de débats autour du parti néo-nazi de l'Aube Dorée, son rôle dans la société et la politique en Grèce, ainsi que les leçons à tirer pour la Belgique et l'Europe:

"Qui sème l'austérité, récolte le fascisme!"

Quand? 1er décembre 2012, de 18h à 22h

Où? "Espace Marx", Rue Rouppe 4, 1000 Bruxelles

Parmi les intervenants:

Leigh Philips (Journaliste et spécialiste sur l'Union Européenne), Erik Demeester (Comités Action contre l'Austérité en Europe), Charis Ladis (avocat des 15 antifascistes), Achmet Moavia (Forum grec des Immigrants)

Interprétation en EN et FR

En plus, buffet de mezzés grecs, et soirée musicale après la clôture des débats!

ΕΝ

The "Initiative de solidarité avec la Grèce qui résiste" in cooperation with "Comités Action contre l'austérité en Europe", "Association Culturelle Joseph Jacquemotte" et "ZinTV" is warmly inviting you to an evening of debate around the neo-nazi party "Golden Dawn", its role in society and politics in Greece, as well as the lessons to draw for Belgium and Europe:

"If you sow austerity, you'll reap fascism!"

When? 1st December 2012, from 18h to 22h

Where? "Espace Marx", Rue Rouppe 4, 1000 Brussels

Interventions by:

Leigh Philips (Journalist et specialist on EU affairs), Erik Demeester (Comités Action contre l'Austérité en Europe), Charis Ladis (lawyer of the 15 antifascists), Achmet Moavia (Greek Forum of Immigrants)

Interpretation in EN and FR

What is more: Greek mezze buffet, and live music after the debate!

Wednesday, November 21, 2012

Pétition contre les poursuites des militants grecs


Jeudi dernier (15 novembre) M Fuchtel, représentant de la Chancelière allemande et responsable des relations avec la Grèce s'est rendu à Théssalonique, afin de participer à une réunion pour le renouement des
liens entreprenariaux greco-allemands. Le jour d'avant il avait déclaré que "3,000 fonctionnaires grecs font le boulot de 1,000 fonctionnaires allemands". Ainsi, il soutenait le gouvernement grec qui depuis une semaine, sous les diktats de la Troika, a passé un nouveau paquet de mesures d'austérité qui vont laisser sans travail
15,000 fonctionnaires du secteur public, majoritairement des employés des administrations communales.

Lors de son arrivée au lieu de la réunion, des manifestants qui se trouvaient dehors, des syndicalistes
de l'administration communale et autres, l'ont hué et ont jeté des bouteilles en plastique, criant des slogans contre l'austérité, le fascisme et l'Allemagne. Vendredi matin, la police a arrêté deux syndicalistes de l'administration communale et un enseignant, candidat avec la gauche anticapitaliste (ANTARSYA) devant les yeux des ses étudiants, pour des flagrants délits (!!!!!) commis le jeudi lors de la manifestation. Les trois ont comparu devant la cour pénale, mais leur procès a été reporté pour le 28 novembre, pour raison d'absence des policiers témoins. 

La police a pris des mesures draconiennes pour empêcher l'accès au tribunal des militants qui se sont rassemblés en solidarité avec les trois, comme s'il s'agissait de terroristes.
Signez la pétition pour mettre fin aux poursuites contre des trois militants, et arrêter la criminalisation des luttes du peuple grec.

Signez la pétition pour mettre fin aux poursuites contre les trois militants, et arrêter la criminalisation des luttes du peuple grec!

Saturday, November 17, 2012

Les mésaventures de la "Liste Lagarde" en Grèce: Une histoire didactique

Depuis que la Grèce s'est retrouvée en première ligne de la dite crise de la dette de l'Union Européenne et que le gouvernement de Georges Papandreou a décidé de placer le pays sous tutelle internationale le transformant ainsi en un vaste chantier d'expérimentation pour d'enthousiastes apprentis sorciers néolibéraux, le peuple grec endure non seulement la misère absolue sous toutes ses formes (chômage, malnutrition, manque de médicaments et de soins de santé, système éducatif délabré, etc.) mais également l'humiliation des déclarations incessantes de responsables politiques européens truffées de stéréotypes racistes et de généralisations.

En voici deux:

"Les Grecs sont tombés du hamac où ils étaient allongés depuis si longtemps, il est grand temps qu'ils se remettent debout" Maria Feckter, ministre des finances autrichienne, le 23/10/2012.

"Les Grecs doivent s'aider eux-mêmes en payant leurs impôts", Christine Lagarde, directrice du FMI, le 25/05/2012.

Alors que le premier stéréotype, celui selon lequel les Grecs sont des fainéants a depuis longtemps été démenti par les statistiques d'Eurostat, on trouve rarement des arguments contre le second, selon lequel systématiquement les Grecs ne payent pas leurs impôts. Car les dirigeants européens sont convaincus que, si l'Etat grec, au moment même où il manque cruellement de liquidités, ne fait absolument rien pour lutter contre l'évasion fiscale, celle-ci constitue un phénomène endémique bien ancré dans la mentalité de tous les Grecs.

Friday, November 16, 2012

Le #14N à Bruxelles


La journée du 14 novembre a vu des grèves et des actions contre l'austérité un peu partout en Europe. L'Initiative a été fidèle au rendez-vous.

Le soir du 13 novembre certains de ses membres ont rejoint le piquet de grève de la CGSP cheminots.
Le matin du 14, l'Initiative a rejoint la manifestation des syndicats européens et belges. Devant la représentation permanente de la Grèce, où les manifestants ont fait un arrêt, les membres de l'Initiative ont deplié leur banderolle appelant à l' ''Abolition directe du programme UE-FMI" et ont été applaudis par d'autres manifestants. La manifestation a terminé au Rond-Point Schuman que les manifestants ont occupé pour quelques heures.



Monday, November 12, 2012

Appel commun à des mobilisations le 14 novembre à Bruxelles


Le 14 Novembre des millions d' Européens dans plusieurs pays vont se mobiliser et se mettre en grève: Espagne, Portugal, Italie, Grèce, Belgique, Malte, Chypre ... 

C’est le même cri de colère partout: nous refusons que ceux qui créent la richesse, les travailleurs, ainsi que la majorité des citoyens payent à la place des vrais responsables de la crise: les multinationales, les banques et leurs serviteurs politiciens!

Les politiques d’austérité mises en œuvre par la Troïka (UE, BCE, FMI) et par nos gouvernements mettent en péril nos droits sociaux. En Belgique à travers l’AIP et le budget, le gouvernement Di Rupo s’attaque aux salaires, aux services publics et aux travailleurs sans
emploi.

Ce 14 novembre doit être une journée combative de tous les travailleurs et travailleuses avec ou sans emploi, avec ou sans papiers. Face à l’austérité qui nous attaque toutes et tous, la journée se doit d’être unitaire!

Construire ce 14N, c’est le premier pas vers la grève générale européenne qui doit nous mener vers un plan d’action coordonné et offensif.

Soyons donc nombreux à...

- 8h : à la gare du midi (rue de France n°40) au piquet de la CGSP cheminots et Administrations Locales et Régionales de Bruxelles.

- 14h : gare du Luxembourg pour une manifestation unitaire à l’initiative de la CNE. Marchons tous ensembles, solidaires avec les syndicalistes les plus combatifs!

Premiers signataires:

CGSP Cheminots, Comités Action contre l’austérité en Europe (CAE), EGA-ALS, Egalité, Etudiants FGTB, FEWLA (soutien actif à la lutte du peuple Mapuche), Initiative de Solidarité avec la Grèce qui résiste, JOC bxl, LCR-SAP, LCT-CWB, PSL-LSP, JAC, Izquierda Unida, Syriza-Belgique, Rifondazione Comunista - Federazione Comunista del Belgio, Iniciativa per Catalunya Verds, Parti Humaniste - Humanistische Partij, Gauches communes...

Thursday, November 8, 2012

Le 7 novembre en Grèce

FR (EN below)


Une fois que les discussions sur le projet de loi pour les nouvelles méseures d'austérité (Memorandum III) ont commencé au Parlement grec, le matin du 7 novembre, Syriza et les Grecs Indépendants ont déposé une objection sur la compatibilité du projet avec la Constitution. Selon les rapporteurs des deux partis, les paragraphes concernant les coupes des salaires et des pensions étaient anti-constitutionelles, ainsi que la proécdure d'urgence par laquelle le projet a été déposé au Parlement, puisqu'elle ne laisse que 10 heures de discussion, même si plusieurs membres du Parlement n'avaient reçu le texte que le matin même.

Le Président du Parlement, M. Evangelos Meîmarakis, a demandé aux députés présents à ce moment là de se lever s'ils étaient d'accord avec l'objection. Selon son jugement, ceux en faveur étaient moins nombreux et donc il a réjeté l'objection. Les députés de Syriza et des Grecs Indépendants ont fortement protestés en insistant que l'objection avait été approuvée. Ils ont alors demandé un vote nominatif, ce qui a été accepté par le Président. Pourtant ce dernier a arrêté la procédure pour 30 minutes, "en accord avec le réglement", comme il a cité. Sauf que le réglement du Parlement ne permet que 10 minutes de pause.

Une heure et 15 minutes plus tard (peut-être plus), la session a recommencé et le vote nominatif a commencé. Il a y eu beaucoup de tensions, parce qu'il était évident que les trois partis de la coalition gouvernementale avaient besoin de ce retard, afin de rassembler pour le vote leurs membres absents.

Alexis Tsipras a qualifié la procédure suivie "dégénerescence du Parlement" et Syriza a enlevé l'objection d'anticonstitutionalité. Tsipras a également cité que "la démocratie parlementaire et les institutions sont en train de se dégrader. Un projet de loi qui remmenera le pays à une récession encore plus longue est déposé au Parlement en forme d'un seul article et avec la procédure d'urgence: ceci n'honore pas le Parlement". Il a aussi dit que lors du vote antérieur sur l'objection d'anticonstitutionalité, il était évident qu'une majorité large des députés étaient debout et donc ont approuvé l'objection. Il a accusé le Président du Parlement d'avoir fait exprès de calculer faux.



Les partis de la coalition gouvernementale ont accusé Syriza d'agir dans le but de créer des impressions.

Lors du vote nominatif, le Memorandum a été jugé compatible avec la Constitution avec 170 voix pour, 47 contre. Syriza avait quitté la salle.

A noter que la Cour Suprême a jugé les coupes sur les salaires des juges comme anticontistitutionelles, tandis que la Cour de Comptes s'est prononcée contre les coupes additionelles sur les pensions.

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