Tuesday, February 28, 2012

"Jours de '36" à Bruxelles le 6 mars

L'Initiative de Solidarité organise une projection du film de Théo Angelopoulos "Jours de '36" 
à l'Institut Libre Marie Haps le 6 mars à 19h30. La projection sera suivie d'un débat.
Venez nombreux! 

La film sera présenté dans un contexte particulier: Théo Angelopoulos, bien connu et reconnu en Grèce et à l'étranger, a été tué il y a quelques semaines à un accident routier, au cours du tournage de son dernier film.

Le film que nous avons choisi de présenter, se reférant à des évenements historiques des années '30 est spécialement actuel et pourra aider à expliquer le contexte social présent en Grèce.

Des reclassements en Grèce pour les licenciés


La compagnie charter Air Méditerranée, qui va licencier 85 salariés, a proposé à une trentaine de ses pilotes et hôtesses basés en France d’être reclassés dans sa filiale en Grèce, avec un salaire réduit de 30% en moyenne.


LE DÉLÉGUÉ SNPL (Syndicat national des pilotes de ligne) d’Air Méditerranée, Denis Roumier, dénonce ces mesures en affirmant que les salariés d’Air Méditerranée sont déjà les moins bien payés des compagnies françaises.
D’après lui, une hôtesse ou un steward gagnant le SMIC en France se voient proposer un salaire mensuel de 900 euros à Athènes et un commandant de bord payé 6.000 euros empocherait 3.700 euros en Grèce. Ces salariés continueraient cependant d’assurer les mêmes vols au départ de la France.
«On en arrive à des aberrations, dénonce Denis Roumier, un équipage grec a récemment assuré un Marseille-Bastia pour le compte d’Air Corsica, une ligne subventionnée par l’Etat».
C’est la première compagnie française à délocaliser ainsi des avions dans un pays de l’Union européenne pour bénéficier d’une main d’oeuvre à bas coût, note le président du SNPL, Yves Deshayes, qui redoute que cette pratique ne s’étende à d’autres compagnies.
Fin 2011, la direction d’Air Méditerranée a annoncé le licenciement de 85 employés. Pour expliquer cette stratégie, le PDG invoque auprès du personnel la nécessité de réduire ses coûts opérationnels pour faire face à la concurrence de compagnies d’Europe de l’est qui tirent les prix vers le bas.

NON AU 'SAUVETAGE' DE LA GRECE !


CONSTRUISONS LA SOLIDARITE DES PEUPLES EUROPEENS



Le 12 février 2012 des centaines de milliers de Grecs sont descendus dans les rues d'Athènes ainsi que d'autres villes grecques pour manifester contre le nouveau prêt de la 'Troika' qui était à ce moment en train d’être discuté dans le Parlement. Le plan qui accompagnait ce prêt, dit de 'sauvetage', accélère encore plus le démantèlement de l'Etat et l'aggravation des conditions de vie de la majorité des Grecs. Avec une procédure d'urgence, qui ne laissait que quelques heures aux Membres du Parlement grec de lire des centaines de pages mal ou pas du tout traduites, les députés de la majorité gouvernementale ont voté en faveur d'un accord qui va faire saigner encore plus le peuple grec , car "l'Europe et les marchés le demandent". Le montant total de 130 milliards s'ajoute ainsi à la dette grecque sans que le peuple n'y touche un sou. Au contraire, c'est encore les banques qui sortent triomphantes (30 milliards en liquide pour les banques grecques sans aucun échange, 30 milliards aux banques étrangères et 70 milliards dans des nouvelles obligations garanties). En plus, par ce nouveau prêt elles se débarrassent encore de leurs titres de dette grecque, qui sera alors détenue par des organismes publics (BCE, Etats Membres de l'UE) et alors en cas de faillite officielle de l’Etat grec, c’est les autres peuples européens qui seront appelés à payer les pots cassés.

Les conditions de ce prêt s'ajoutent au carnage social qui se déroule pendant les deux dernières années, qui, selon certaines analyses, ont fait baisser les revenus  moyens de 40%. Selon les statistiques officielles 30% des Grecs vivent au dessous du seuil de la pauvreté. En même temps, des milliers de petites et moyennes entreprises (surtout de petits commerçants) ferment - pour seule la région d'Athènes les prévisions de 2012 parlent de 120,000 fermetures. En même temps le gouvernement ouvre à la concurrence des multinationales dans les professions fermées en commençant par les camionneurs, chauffeurs de taxi, et en passant aux avocats, notaires et pharmaciens, et bientôt dentistes et docteurs, qui n'auront qu'à devenir des employés des grandes multinationales pour trois sous...

Vidéo de la soirée de solidarité et podcast d'un entretien chez Radio Panik


action de solidarité à la Grèce qui résiste from zin tv on Vimeo.


Vidéo de la soirée de solidarité aux grévistes des Aciéries grecques par ZinnTV.


Par ailleurs, l'Initiative de Solidarité à la Grèce a été invtée par Radio Panik à une discussion que vous pouvez écouter ici.


SAUVONS LE PEUPLE GREC DE SES SAUVEURS!


par Jacques Ranciere, Jean-Luc Nancy, Claire Denis, Alain Badiou, Jean-Christophe Bailly, Étienne Balibar, Avital Ronell [source]
Au moment où un jeune Grec sur deux est au chômage, où 25 000 SDF errent dans les rues d’Athènes, où 30% de la population est tombée sous le seuil de pauvreté, où des milliers de familles sont obligées de placer leurs enfants pour qu’ils ne crèvent pas de faim et de froid, où nouveaux pauvres et réfugiés se disputent les poubelles dans les décharges publiques, les «sauveurs» de la Grèce, sous prétexte que les Grecs «ne font pas assez d’efforts», imposent un nouveau plan d’aide qui double la dose létale administrée. Un plan qui abolit le droit du travail, et qui réduit les pauvres à l’extrême misère, tout en faisant disparaître du tableau les classes moyennes.
Le but ne saurait être le «sauvetage» de la Grèce : sur ce point, tous les économistes dignes de ce nom sont d’accord. Il s’agit de gagner du temps pour sauver les créanciers tout en menant le pays à une faillite différée. Il s’agit surtout de faire de la Grèce le laboratoire d’un changement social qui, dans un deuxième temps, se généralisera à toute l’Europe. Le modèle expérimenté sur les Grecs est celui d’une société sans services publics, où les écoles, les hôpitaux et les dispensaires tombent en ruine, où la santé devient le privilège des riches, où les populations vulnérables sont vouées à une élimination programmée, tandis que ceux qui travaillent encore sont condamnés aux formes extrêmes de la paupérisation et de la précarisation.

Monday, February 27, 2012

Επίσκεψη της Υφυπουργού Παιδείας στις Βρυξέλλες


Τη Δευτέρα 6 Φεβρουαρίου, η Συνομoσπονδία Ελληνικών Κοινοτήτων Βελγίου διοργάνωσε εκδήλωση στα γραφεία της Ελληνικής Κοινότητας Βρυξελλών, στην οποία ήταν καλεσμένη η Υφυπουργός Παιδείας Εύη Χριστοφιλοπούλου. Στην εκδήλωση επρόκειτο η Υφυπουργός να συναντηθεί με Έλληνες γονείς και εκπαιδευτικούς, με στόχο να συζητήσει τα προβλήματα της ελληνικής εκπαίδευσης και θέματα που αφορούν την ελληνική παιδεία στη διασπορά, και ειδικότερα στο Βέλγιο.

Κατόπιν η Υφυπουργός επρόκειτο να παραβρεθεί στην εκδήλωση κοπής πίτας της Τ.Ο. ΠΑΣΟΚ, η οποία επίσης διοργανώθηκε στα γραφεία της Ελληνικής Κοινότητας. Το πρόγραμμα της Υφυπουργού ήταν αναρτημένο στο διαδίκτυο.

Έτσι, ορισμένα μέλη της Πρωτοβουλίας θέλησαν να συμμετάσχουν στην πρώτη εκδήλωση,  τη συζήτηση με τους γονείς και εκπαιδευτικούς. Μόνο που φτάνοντας στην αίθουσα, βρέθηκαν προ εκπλήξεως: η αίθουσα φυλασσόταν και η είσοδος δεν επιτρεπόταν. Η αρχική δικαιολογία ήταν πως πρόκειται αυστηρά για συνάντηση της Υφυπουργού με εκπροσώπους των αντίστοιχων φορέων. Σε ερώτησή μας γιατί παρίσταντο και άτομα που δεν ήταν τέτοιοι εκπρόσωποι, η απάντηση ήταν πως επρόκειτο για μέλη του Δ.Σ. της Συνομοσπονδίας, που διοργάνωνε την εκδήλωση. Μόνο που μέσα στην αίθουσα παρεβρίσκονταν και πρόσωπα που δεν ήταν ούτε εκπρόσωποι συλλόγων γονέων, ούτε μέλη του Δ.Σ.

Wednesday, February 22, 2012

Débat avec deux militantes grecques 27/2 à 19h à l'ULB


Débat avec deux militantes grecques


Lina Filopoulou, Assemblées de Quartiers d'Athènes
Christina Laskaridi, Comité grec pour l'audit de la dette

Les deux militantes présenteront la situation actuelle en Grèce et parleront du mouvement en cours en ce moment. 


Le débat aura lieu à 

l'auditoire AZ1.101 (bâtiment A, porte Z, rez-de-chaussée)


Lundi 27 février à 19h
Coorganisation:
CAE, Attac ULB, Initiative de Solidarité à la Grèce qui résiste

Friday, February 17, 2012

La population sort de l'état de choc en Grèce



via


« Dans les rues d'Athènes ont éclaté les pires émeutes et violences policières qu'a connues le pays depuis des années ». « Les émeutiers grecs ont mis le feu à des immeubles et pillé des dizaines de magasins alors qu'ils affrontaient la police dans le centre d'Athènes protestant contre de sévères mesures d'austérité».



Voici quelques échantillons des titres de la grande presse mondiale au sujet des manifestations de dimanche en Grèce, incluant souvent des photos d'immeubles calcinés.

« Je suis vraiment désolé de ce qui s'est produit en Grèce hier » m'ont dit beaucoup d'amis le lundi. Il est sidérant de constater que la grande presse parvient à vous faire ressentir un sentiment de ce type au sujet de la résistance et non des politiques désastreuses qui sont à l'origine de la protestation. Car la véritable nouvelle, c'est que les gens partout en Grèce ont rompu avec la peur et ont manifesté massivement leur détermination à contre-attaquer face à l'austérité imposée par la « troïka » composée de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI. De toutes les manifestations géantes qui ont eu lieu depuis mai 2010 quand les plans d'ajustement furent introduits pour la première fois, ce fut la plus massive : Des centaines de milliers de personnes ont participé, les lignes de métro étant incapables de faire face.

Thursday, February 16, 2012

Rassemblement protestataire devant le Conseil, au rond-point Schuman, mercredi 15/2 à 17h





15 février 2012 à 17h00
Appel de l’Initiative de Solidarité à la Grèce qui Résiste à un rassemblement protestataire contre la réunion Eurogroup, devant le Conseil, au rond-point Schuman

avec le soutien de CADTM Belgique et de la FGTB Jeunes

Le dimanche 12 février 2012, de centaines des miliers des Grecs ont saisi les rues d'Athènes et d'autres villes grecques pour manifester contre le nouveau prêt de 'sauvetage' de l'UE - FMI - BCE. Pourtant, ce plan a été approuvé, dimanche très tard dans la soirée, avec une procédure d'urgence, car 'les marchés et l'Europe le demandent' avec les votes des partis qui siègent au gouvernement présidé par M. Papademos, ex Vice Président de la BCE.

Les nouvelles mesures de ce paquet vont augmenter encore le carnage social qui se déroule en Grèce depuis 2010, avec une réduction de salaires et pensions de 30%, des coups budgétaires dans l'éducation, la santé, la protection sociale, et elles vont accentuer l'augmentation du chômage et l'appauvrissement d'une partie croissante du peuple grec. Le paquet prévoit ainsi la réduction du salaire minimum à 520 €, la fin du renouvellement automatique des conventions collectives en cas de désaccords (ce qui équivaut, dans la pratique, à l'abolition des conventions collectives) et met encore une fois la pression sur les pensions.

Ce sont les conditions pour que les gouvernements européens versent 130 milliards € au gouvernement grec, somme en fait destinée au soutien des banques.

L'Eurogroupe du 15 février va approuver ce paquet, afin de 'sauver la Grèce de la faillite'. Mais la Grèce est déjà en faillite... Donc, arrêtons de sauver les banques sur le dos du peuple grec et des autres peuples européens!


Tous devant le Conseil!

NON au prêt de la Troika! Solidarité avec le peuple grec!


Initiative de Solidarité à la Grèce qui Résiste


Messages de solidarité à la Grèce


MOTION DE SOLIDARITE de la CNE
 Le Comité National de la C.P.N.A.E. (Commission Paritaire nationale auxiliaire des employé-e-s) de la C.N.E. soutient le peuple grec et ses organisations syndicales dans leur lutte contre les plans d'austérité qui leur sont imposés.

L'équilibre des finances publiques sert de prétexte pour imposer un recul social injustifié aux travailleurs.

Cette offensive antisociale est une menace et une provocation de tous les travailleurs européens.

La lutte des travailleurs grecs est aussi la nôtre.


Le Comité C.P.N.A.E. de la C.N.E. (Centrale Nationale des Employés de la C.S.C.)


Personne de contact :
Claude Lambrechts
Secrétaire Nationale CNE
Avenue Robert Schuman 52
1400     NIVELLES
BELGIQUE
Tél. 067 / 88 91 60                                                 


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Madrid, 13 février 2012
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Autres actions de solidarité ici et ici.

Tuesday, February 14, 2012

Mais pourquoi la Grèce ?

Républication d'un article paru au blog du groupe Nouvelles hors les murs ici.
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Petit éventail des idées reçues et quelques brèves réponses, du groupe O de l’A.
  • Parce que la Grèce a un déficit public énorme.
Selon cette idée reçue, l’endettement de la Grèce serait dû à la nécessité de combler le déficit budgétaire créé par le déficit public. Rien de plus faux. Pour la décennie 2000-2009, la Grèce a emprunté la somme globale de 486 milliards d’euros. Pour la même période, elle a payé, au titre du remboursement de la dette publique, la somme de 450 milliards. Sur la totalité de cette somme, seuls 3,1% ont été utilisés pour couvrir le déficit public. Le reste a servi à rembourser la dette. Même en 2009, alors que le déficit public s’est élevé à 17,1 milliards, l’Etat grec a emprunté 85,2 milliards d’euros et n’a utilisé que 20% de ce montant pour éponger le trou dû au déficit public. Autrement dit, les crédits servent à rembourser la dette, et non pas à résorber le déficit.
  • Parce que la Grèce a une dette énorme.
Faux. Plusieurs points : Selon le rapport d’Eurostat publié fin avril 2010, la dette publique de la Grèce s’élevait à 115,1%, alors que celle de l’Italie s’établissait à 115.8%. Malgré ce fait, cette dernière a pu, après la publication de ce rapport, emprunter sur les marchés à des taux plus bas que celui de ses obligations arrivées à échéance, alors que l’Etat grec, ne pouvant plus emprunter sur les marchés à des taux raisonnables, adoptait 2 semaines plus tard, les conditions du mémorandum. Il faudrait, aussi, souligner ceci: s’agissant non pas de la dette publique (des Etats), mais de la dette
extérieure, qui inclue la dette publique, celle des ménages et celle des entreprises, celle de la Grèce est inférieure à la moyenne de celle de la zone euro. Fin 2009, selon un rapport présenté à la Banque of International Settlements par une membre du directoire du service statistique de la BCE, la dette extérieure s’élevait à 172% du PIB pour la Grèce, 191,2% pour la France, 312,3% pour les Pays- Bas, 985,3% pour l’Irlande, 4.326% pour le Luxembourg. Il convient d’ajouter que la Grèce, entre 1992 et 1997, donc avant l’euro, avait une dette publique de l’ordre de 117% avec un déficit de 8%
et un rythme annuel de remboursement supérieur à celui d’aujourd’hui. Pourtant, personne ne parlait de faillite à l’époque. Pour en finir, si le but des mesures d’austérité était de diminuer la dette, comment expliquer le fait que celle-ci ne cesse d’augmenter, et la prime de risque avec, en même temps que la récession qui touche la société grecque s’apparente à celle d’un pays en guerre ?

Saturday, February 11, 2012

Protestation de solidarité à Bruxelles le 10 février



Hier, 10 février environ 70 Grecs, Belges et autres se sont réunins devant la Représentation permanente de la Grèce auprès de l'UE pour protester contre les mesures anti-sociales consenties entre le gouvernement grec et la Troïka, et qui seront présentées au parlement grec demain 12 février pour approbation. Les mesures comprennent la réduction du salaire minimum par 22%, autour de 520 euros, la réduction radicales des pensions et l'abolition des conventions collectives. Et tout ça afin que la Troïka accorde un prêt supplémentaire de 130 milliards d'euros au gouvernement grec, qui ira directement et dans sa totalité aux banques (70 milliards en obligations guaranties, 3o milliards en liquide aux banques étrangèrers et 30 milliards aux banques grecques).

C'est le moment d'en finir avec cette politique qui sauve les banques et massacre les aquis sociaux dans toute l'Europe.

Des manifestations préparatives ont eu lieu à Athènes et d'autres villes grecques le 10 et le 11 février et la grande maniféstation est prévue pour le 12, jour du vote des mesures. Plusieurs bâtiments d'institutions d'Etat ont été occupés: des mairies, des bureaux d'administration régionale et locale, ainsi que les Ministères du Travail et de la Santé. Des assemblées populaires ont lieu, afin de mieux coordoner la lutte.

Voici quelques photos du rassemblement protestataire à Bruxelles









Thursday, February 9, 2012

Rassemblement protestataire à la Représentation permanente de la Grèce le 10 février à 17h

Les syndicats grecs appellent à une nouvelle grève générale de 48h à partir de demain. 


Les partis gouvernementaux veulent voter, ce dimanche, la réduction du salaire minimum à 520 € et la fin du renouvellement automatique des conventions collectives en cas de désaccords (ce qui équivaut, dans la pratique, à l'abolition des conventions collectives) etc. 


La Troïka les presse aussi à réduire les pensions


Ce sont les conditions pour que les gouvernements européens versent 130 milliards € au gouvernement grec pour lui permettre de rembourser ses dettes aux banques. 


C'est le moment d'être solidaires pour défendre les droits sociaux partout en Europe et refuser de payer la dette illégitime.


Rassemblement protestataire demain, 10 février à 17h 
devant la Représentation Permanente de Grèce auprès de l'UE


Rue Jacques de Lalaing, 19-21

1040 BRUXELLES 


L'action est soutenue par la CNE, EPSU, les Comités Action - Europe 
et l'Initiative de Solidarité à la Grèce qui resiste.

Wednesday, February 1, 2012

Comités d'action: Soirée de solidarité aux grévistes métallos grecs le 28/1


Un évenement de solidarité aux 400 grévistes des "Aciéries Grecques' a été organisé par le Comité Action Europe de St. Gilles avec le soutien de l'Initiative. Le Comité d'Action Europe Saint-Gilles a invité les habitants du quartier à construire la solidarité paneuropéenne, et plus patriculèrement, dans ce cas, avec les métallurgistes grecs en lutte dépuis 3 mois.

La soirée a eu lieu dans un endroit chaleureux, grâce à l'accueil de Nacho et Claire. Presqu'une centaine d'habitants du quartier sont passés boire un verre, manger des plats faits par les militants du Comité, et discuter sur les luttes en cours et celles à construire. Charis Manolis, du syndicat des métallurgistes nous a dit, en connection Skype, que les métallos grecs en grève depuis 90 jours tiennent bon, aussi grâce à la solidarité qui vient de tous les côtés du monde. Les métallurgistes se déplacent maintenant partout en Grèce pour encourager d'autres travailleurs et les aider à construire et coordoner leurs luttes. Il a aussi transmis un message de soutien aux travailleurs belges pour la grève du 30 janvier, et il nous a assuré que les metallurgistes grecs vont se battre jusqu'à la victoire! Pour le point pratique, 630 euros ont été collectés pour soutenir les grévistes, et ils seront transférés à leur compte bancaire.
La soirée a fini avec un petit concert aux rythmes de "rebétiko".

Voici le documentaire/court metrage de Costas Kallergis et Yiannis Vakrinos sur la grève, qui a été projecté à la soirée, quelques photos de la soirée, ainsi qu'un lien vers un petit entretien avec Haris Manolis (en grec).